Excalbur I : Le cercle du Dragon


Alan Simon



Pascal Petiot Editions
2008
319 pages (dont les annexes)



Merlin, Celui qui Sait, est né. Il est devenu le grand champion du monde féérique et il doit sauver le royaume d’Anwynn. Entouré des dieux, du Maître des Mondes, des faunes, trolls, elfes et des hommes, celui qui sait se voit confronté aux mystères du monde et à ces dangers. L’origine d’Excalibur et le destin du monde féérique est entre ses mains.


  • Mon avis :


Le titre m’a réellement intéressée et j’avais hâte de découvrir le récit d’Alan Simon, célèbre expert (je viens de l’apprendre) de la légende d’Excalibur. Les deux pages d’introduction m’ont bien plu… Et puis ça s’arrête là. Et je le regrette amèrement.

Alan Simon a effectivement l’air de maîtriser les légendes celtes et après quelques recherches, il a l’air d’être un auteur-compositeur-réalisateur à succès… mais je suis extrêmement déçue par ce premier tome de ce qui est censé être une trilogie. Si on entraperçoit l’univers magique que nous dépeint l’auteur, je n’ai toutefois pas pu profiter de toute son étendue, et c’est bien dommage. J’ai l’impression d’avoir lu une encyclopédie très riche, mais beaucoup trop succincte. Les personnages se multiplient très rapidement, les événements s’enchaînent en étant expliqués à moitié, les lieux ou objets cultes sont définis en bas de pages… Cela pourrait être extrêmement intéressant, puisque beaucoup de ressorts narratifs mettent en place une intrigue pleine de rebondissements et différentes facettes… Mais diable ! que je n’ai pas tout compris ! Ce qui est problématique pour un récit censé expliquer les origines d’Excalibur. Je n’aime pas critiquer les livres et les auteurs, malheureusement je ne trouve que très peu de positif dans ce livre d’Alan Simon. J’apprécie une histoire qui m’explique tous les tenants et aboutissants, qui met en place calmement son univers et qui l’exploite jusqu’au bout. J’aime lire les pensées profondes des personnages, découvrir leur backgrounds, ressentir leurs émotions. Rien de tout cela n’est arrivé dans ce livre. Tout est trop rapide, mal expliqué, je n’ai pas compris les enchaînements, alors que tout semblait intéressant à exploiter. Des milliers de pages peuvent être imaginées sur la légende d’Excalibur, et cela aurait peut-être été plus judicieux dans ce cas.
Tout n’est pas mauvais, évidemment. Si la plume de l’auteur n’est pas ma tasse de thé, j’ai trouvé quelques illuminations dans son écriture, mais cela ne dépassait jamais une phrase parmi tant d’autres. Ce qui est triste. Je n’ai donc été emportée ni par les descriptions, ni par les dialogues, que j’ai trouvés très pauvres, trop redondants. Le type d’humour inséré dans l’histoire n’était pas de mon goût non plus, mais on ne peut pas plaire à tout le monde.
Je trouve néanmoins de sérieuses critiques à émettre quant à l’image des personnages que renvoie l’auteur. Au-delà de l’humour, l’utilisation de tous ces clichés ne sonne pas juste. Les personnages sont très caricaturaux et ainsi, la description du comportement des hommes et des femmes ne m’a pas plu.
Par ailleurs, je ne peux ignorer le fait que je n’ai pas non plus apprécié la façon dont le livre a été conçu et édité. Là encore, beaucoup de potentiel, puisque même une carte a été attachée sur le livre, des chansons ont été créées pour l’occasion et cela aurait pu être vraiment agréable et enrichissant, malheureusement je trouve que c’est gâché par les fautes régulières que l’on retrouve dans le texte, les dialogues qui sont incompréhensibles aussi à cause de sauts de lignes inexpliqués, les changements de police trop fréquents…

En bref, je n’ai pas compris ce livre donc j’ai été très déçue, d’autant plus que j’avais vraiment hâte de le commencer. Il est rare que je ne me jette pas sur ma lecture dès que je n’ai rien d’autre à faire… Ca a été le cas cette fois.

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